Les unions civils et les stratégies financière: les mariages de raison au XIXe siècle

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Un mariage, un lithographie par Pellerin

En France au XIXe siècle, le mariage devient complexe et structuré avec l’introduction du Code Civil et les changements révolutionaires du gouvernement. Avant le début du XIXe siècle, l’idée émerge pendant l’époque Révolutionnaire que le mariage est un utile politique, et l’importance religieuse baisse dans cette culture séculaire et républicaine. Après, Napoléon à l’époque impériale apporte les lois du Code Civil, qui décrivent précisément le processus requis d’un mariage civil. Ces lois solidifient et légalisent la séparation entre les deux types de mariage: civil et religieux (Verjus et al. 144-146).

Cette illustration, “Un Mariage,” est une lithographie d’Imagerie de Pellerin, une entreprise d’imprimerie à Epinal en France. La Maison Pellerin a créé et imprimé les cartes aux joués, les livres, et les images comme celui-ci. À 1856, la date de cette illustration, Pellerin imprimait les images de la vie contemporaine, comme cet exemple d’un mariage, parmi des autres sujets comme des contes et des événements populaires (Mainardi).

Chaque vignette dans cette image présente un élément d’une célébration du mariage. On voit les invités qui arrivent, le bouquet, et la toilette de la mariée à la première rangée. À gauche on voit une seule vignette pour le mariage civil avant les vignettes plus numereuse du mariage à l’église. Le Code Civil dit que l’union légal doit se passer à la mairie avec quatre témoins (Denoël). Au milieu du siècle à l’époque de la Restauration, cette séparation des deux types de mariage persiste, et on peut voit le mariage à la mairie ici à gauche, avec quatre hommes—les témoins—au fond. Au contraire du mariage civil, qui est représenté avec une étape, le mariage à l’église est donné sept étapes avant le repas et le bal. Le centre d'attention ici est sur la cérémonie à l’église. Avec la monarchie rétablie, la culture religieuse revient, même que les deux types de mariage existent.

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Un mariage de raison, une gravure par Monnier, avec le soustitre « les propriétaires sont des maris fort aimables, dit la tante qui ne veut plus payer le loyer »

Le mariage partout les bourgeois, au XIXe siècle, était plus qu’un lien religieux ou d’amour. La décision de se marier doit inclure une décision financière. Selon une collection des lettres d’une famille bourgeoise—la famille Duméril—analysées par Cécil Dauphin et Danièle Poublan, la motivation pour se marier devrait la raison, et pas l’amour. Une couple dans la famille veut un mariage d’amour, et Dauphin et Poublin remarquent: “En opposition avec la mère qui soutient que les bons mariages se font sans amour, ils font la découverte enchantée de la réciprocité de leurs sentiments” (130). Un élément de ce raison est le dot, les cadeaux apportés par la famille de la femme, ou le douaire, les cadeaux apportés par la famille de l’homme; plus souvent, c’est la dot qui prend l’importance dans la stratégie matrimoniale et aussi successorale pour les bourgeois. Dans le Code civil, le dot est la contribution de la famille de la femme qu’elle apporte pour le soutien financier, et sous la système où les fils ont de l’héritage, les filles peuvent avoir les dots (Laroche-Gisserot 1434). La finance est, à cette manière, liée au mariage dans tous les cas.

La réalité de ce lien est le sujet de ce lithographie de Henry Monnier, un artiste qui critique souvent les bourgeois avec ses illustrations comique (Melcher 156). Le titre de celle-çi est “Un mariage de raison” avec une légende qui dit, “Les Propriétaires sont des maris fort aimables[,] dit la tante qui ne veut plus payer le loyer.” La blague ici est que la tante utilise seulement sa motivation personnelle pour suggérer le propriétaire de sa maison—vraiment, ce serait un mariage de raison. Monnier montre un exemple un peu exagéré de la stratégie financière employée par les familles bourgeoises.

Dauphin, Cécile, and Danièle Poublan. “De L'Amour et Du Mariage. Une Correspondance Familiale au XIX e.” Clio. Femmes, Genre, Histoire, no. 34, 2011, pp. 125–136. JSTOR, www.jstor.org/stable/44406005. Accessed 12 Feb. 2021.

Denoël, Charlotte. “Le Mariage et Ses Pratiques au XIXe Siècle.” L’Histoire par L’Image, 2011, https://histoire-image.org/fr/etudes/mariage-ses-pratiques-xixe-siecle. Accessed 14 Feb. 2021.

Laroche-Gisserot, Florence. “Pratiques De La Dot En France Au XIXe Siècle.” Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 43, no. 6, 1988, pp. 1433–1452. JSTOR, www.jstor.org/stable/27582398. Accessed 26 Feb. 2021.

Mainardi, Patricia. “Popular Prints for Children ... And Everyone Else.” The Princeton University Library Chronicle, vol. 71, no. 3, 2010, pp. 357–392. JSTOR, www.jstor.org/stable/10.25290/prinunivlibrchro.71.3.0357. Accessed 19 Mar. 2021.

Melcher, Edith. “Flaubert and Henry Monnier: A Study of the Bourgeois.” Modern Language Notes, vol. 48, no. 3, 1933, pp. 156–162. JSTOR, www.jstor.org/stable/2912159. Accessed 9 Apr. 2021.

Verjus, Anne, et al. “REGARDS CROISÉS SUR LE MARIAGE À L'ÉPOQUE RÉVOLUTIONNAIRE ET IMPÉRIALE.” Annales Historiques De La Révolution Française, no. 388, 2017, pp. 143–171. JSTOR, www.jstor.org/stable/44479111. Accessed 25 Feb. 2021.